Fuite des cerveaux : sauvons nos ingénieurs !

Luc Chatel, ancien ministre, député de la Haute-Marne, a mis en place le 8 avril dernier une commission d’enquête parlementaire sur l’exil des forces vives en France. En effet, la situation est calamiteuse: «lorsque des jeunes diplômés estiment qu’ils auront d’avantages d’opportunités à l’étranger, c’est bien l’emploi et la croissance économique de notre pays qui sont en jeu» souligne-t-il dans son état des lieux. D’un point de vue global, c’est l’attractivité de notre territoire qui ressort affaiblie. Même si l’ampleur de l’exil de ces forces vives hors de France est aujourd’hui mal connue, la perception d’une dégradation des conditions de travail pour les ingénieurs est réelle, notamment dans le secteur de l’ingénierie et du Conseil en Technologies.

Cap sur les nouvelles technologies

Avec une quasi-certitude d’embauche à la sortie (de 80 % à 100 % des diplômés trouvent un emploi dans les trois mois), les mastères spécialisés sur les télécoms, réseaux et nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont le vent en poupe car ils permettent d’acquérir des compétences très recherchées par l’industrie.